Que manquait-il à Rea pour rivaliser avec Razgatlioglu ?
Le sextuple champion a signé la pole position et a mené les premiers tours avant de devoir s’incliner face au Turc.
En gagnant la première course du Round Motul de France, Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK) compte désormais cinq petits points d’avance sur Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) au général.
Mais dimanche, le Nord-Irlandais, qui n’a rien pu faire pour tenir le rythme imposé par son rival Yamaha durant la Course 1, entend bien lui rendre la monnaie de sa pièce. « Dès que le grip baisse, j’ai l’impression qu’en entrant dans un virage, ça me pousse un peu trop, explique le Nord-Irlandais qui n’a plus figuré sur la première marche du podium depuis la Course 2 à Assen. Ça sollicite l’avant et je n’ai pas la même force pour m’arrêter. Pas seulement du point de vue du freinage, mais aussi de la confiance et du ressenti avec le pneu avant. »
En vue des deux courses, le représentant Kawasaki mettra l’accent sur son feeling avec le train avant. « Ce serait la priorité demain, dit-il. J’ai pu voir, dans certains secteurs, en sortant de la longue courbe n°3, que notre moto était bonne en termes de motricité. Je pouvais rester dans le sillage de Toprak. Mais en arrivant au virage n°5, j’étais vraiment à la limite. En tournant vers le point de corde, j’ai trop perdu sur la première accélération et le premier rapport. »
Longtemps dans la roue de son adversaire samedi, il espère que cela pourrait jouer en sa faveur. « Au moins, j’ai roulé avec quelqu’un pendant la majeure partie de la course, donc nous pouvons donner de bonnes informations aux ingénieurs pour faire mieux demain. »
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